Une dénutrition (IMC < 20 kg/m2) est d’autant plus fréquente que le VEMS est abaissé et représente à elle seule un facteur de risque de mortalité toutes causes confondues et de mortalité par BPCO indépendant de la sévérité
de l’obstruction bronchique (VEMS) [1]. La réhabilitation est un moment privilégié pour l’éducation thérapeutique du patient mais cette dernière faisant partie du parcours de soin dans la BPCO doit être réalisée même en dehors de toute réhabilitation, par tous les professionnels de santé formés à l’éducation thérapeutique. Les objectifs sont définis avec le patient lors du diagnostic éducatif, parmi eux on peut citer la compréhension de la maladie et des symptômes avant-coureurs d’une exacerbation, le sevrage tabagique, l’explication des traitements de fond et de l’exacerbation avec mise en place d’un plan d’action personnalisé, les techniques d’utilisation des dispositifs d’inhalation des selleckchem médicaments, l’apprentissage de la gestion de l’effort, drainage,
activités de la vie journalière, éventuels dispositifs type oxygène, aérosol, ventilation non invasive. Enfin, la mise en place du maintien des acquis avec l’intégration dans le quotidien du patient après réhabilitation d’une activité physique personnalisée (vélo, marche, escaliers, voire chant, etc.), trois à cinq fois par semaine pendant 30 à 45 minutes. La pratique de ces activités physiques pourra être favorisée par les associations sport santé ou les associations de patients. Sans ce changement essentiel de comportement, le bénéfice de la réhabilitation
ne perdure que quelques mois [6]. HKI-272 ic50 En cas d’insuffisance respiratoire chronique, la nécessité d’une oxygénothérapie ADP ribosylation factor de longue durée ou d’une ventilation non invasive doit être précisément évaluée par le pneumologue. L’indication de l’oxygénothérapie de longue durée est strictement codifiée (encadré 3) ; utilisée plus de 15 heures par jour, elle augmente la survie, d’où l’importance majeure de l’évaluation et du renforcement de l’observance par tous les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge. Une étude récente suggère que la ventilation non invasive chez des patients souffrant d’une BPCO hypercapnique pourrait aussi réduire la mortalité [42]. L’oxygénothérapie et la ventilation non invasive ne seront pas détaillées plus avant dans cet article. Chez les malades atteints de BPCO, l’OLD est indiquée lorsque, à distance d’un épisode aigu, et sous réserve d’une prise en charge thérapeutique optimale (c’est-à-dire associant arrêt du tabac, bronchodilatateurs et kinésithérapie), la mesure des gaz du sang artériel en air ambiant, réalisée à deux reprises, a montré : • soit une PaO2 ≤ 55 mmHg ; Chez les patients souffrant de BPCO sévère avec handicap important et distension pulmonaire majeure, des techniques de réduction du volume pulmonaire peuvent être envisagées en milieu très spécialisé. Leur objectif est essentiellement symptomatique, via l’amélioration de la mécanique ventilatoire.